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Evasion

Constructeur:

 Jacques SERGENTET

 évasion de J SERGENTET
Chaloupe à vapeur chauffée au charbon

 

Modèle réduit

  • Caractéristiques
  • construction à clins en ctp de 3mm

    Echelle 1/10è

    Longueur 1.5m

    Largeur 0.45m

    Poids en ordre de marche 30kg

    Propulsion vapeur vive

    Mode de chauffe   charbon (anthracite)

    Hélice quadri pale à incidence variable de diamètre 80mm

    Autonomie actuelle 25 minutes pour 250g de charbon et 1.5 l d’eau pompée dans l’environnement

    Une pompe à eau automatique entrainée par un motoréducteur tournant à 41 t/mn

    2 chapelles d’introductions

    Un graisseur à déplacement avec récupérateur des condensats

    Un déshuileur

    Un sifflet à vapeur

 

LA CONSTRUCTION EN IMAGES

Composition   de l’ensemble                      

Le groupe vapeur a été entièrement conçu pour être intégré dans une chaloupe permettant la chauffe au charbon.

La fabrication   à nécessité environ 400 h de travail et de nombreux essais pour équilibrer la production de vapeur à la consommation de l’ensemble.

LA CHAUDIERE HORIZONTALE

Entièrement inox soudée à l’arc, le tout recouvert par une isolation de 4mm d’épaisseur en liège et d’un habillage en tôle de laiton de 8/10è de mm décorée de 2000 rivets cuivre de 1mm.

5 tubes à fumée

Tous les accessoires ont été fabriqués spécialement pour cette chaudière

Boite à fumée comportant un système d’échappement à 3 niveaux d’aspiration

2 soupapes de sécurité

Pression de service 4à5 bars

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Ajustage des tubes pour permettre le montage sans
difficulté

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Soudage par points dans un premier temps pour égaliser les déformations, les tubes seront coupés à la disqueuse à ras la virole pour le soudage final.

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évasion de J SERGENTET  Le foyer soudé

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Les taraudages destinés à recevoir les accessoires sont effectués directement dans l’épaisseur du métal sans utilisation de viroles.

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L’isolation pour conserver au maximum les calories produites.

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L’habillage laiton pour lui donner une apparence originale à défaut d’être réaliste.

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La boite à fumée démontable (en fonte), la partie basse (laiton) est brasée sur les 2 flasques, la partie haute est juste emboitée et tenue par un cerclage.

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La colonne d’échappement à trois étages qui améliore nettement l’aspiration par effet venturi. Le morceau de bois sert au positionnement de l’ensemble pour le brasage des pattes de maintien.

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LE MOTEUR  8cc à tiroir plan de conception personnelle

J’ai  cherché le maximum de simplicité dans la fabrication afin de faciliter
l’entretien et d’obtenir une bonne fiabilité en supprimant le système
d’inversion du sens de marche et le coulisseau

J’ai essayé de concevoir un moteur simple pour entrainer une hélice à pales orientables qui permet l’inversion de la marche du bateau alors que le moteur tourne toujours dans le même sens.

Après plusieurs essais, la simplicité d’un monocylindre de 8cc m’a paru adaptée au besoin sachant que par soucis d’autonomie il faut éviter de consommer plus de vapeur que nécessaire.

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La bielle d’excentrique et son roulement à billes.

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Toutes les parties en rotation sont montées sur roulements à billes

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Bien qu’un tiroir cylindrique soit plus efficace en étanchéité j’ai choisi le tiroir plan pour éviter l’utilisation de purgeur en fond de cylindre, l’eau de condensation produite pendant la montée en température de l’ensemble décolle le tiroir de la glace de distribution pour s’échapper par le conduit d’échappement.

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Gros inconvénient de ce type de moteur le risque de calage au point mort haut et bas qui rend le redémarrage impossible sans une aide extérieure.

J’ai envisagé dans un premier temps un système commandé à distance qui fonctionne bien à l’air comprimée mais très aléatoire à la vapeur, j’ai pour l’instant abandonné cette idée car mes premiers tests montrent que le calage ne semble pas un souci.

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L’HELICE et sa COMMANDE

La commande à incidence variable présente 2 avantages, le premier est d’inverser le sens de marche du bateau sans inverser la rotation du moteur et le second de bénéficier de la force de l’échappement moteur même au neutre, condition indispensable au tirage nécessaire pour la chauffe au charbon
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Le corps contenant le mécanisme de rotation des pivots de pales.

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Les premiers résultats sur banc d’essai à vide ont dépassé mes espérances puisque j’ai pu faire tourner le moteur accouplé à l’hélice au régime variable de 800à1000t/mn pendant près d’une heure avec un seul chargement en charbon sans toucher le foyer avec un apport d’eau manuel intermittent d’environ 1.5l.

LA COQUE  CONSTRUCTION A CLINS

une méthode de construction assez peu utilisée en modélisme et assez difficile à expliquer mais qui présente un réel intérêt pour l’esthétique générale d’une chaloupe.

Chaque clin doit être superposé sur le précédent avec une sur largeur pour le collage.

Le chantier de montage sera muni de faux couples qui seront démontés au final

2 couches de résine époxy plus 2 couches de peinture pour sol V33 finalise l’ensemble de la coque et lui donne sa rigidité.

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LA DECORATION

La décoration et l’accastillage sont totalement imaginaires, j’ai puisé çà et là des idées qui me plaisaient en les adaptant à cette chaloupe.

Le but de cette réalisation étant de prouver que le mode de chauffe au charbon dans un bateau avec une autonomie raisonnable est envisageable à condition de tenir compte des contraintes obligatoires pour recevoir une chaudière dont la température du foyer avoisinera les 1000 degré.

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