REPORTAGE CONSTRUCTION
photos du modèle réel
Pour avoir parcouru le Web j'ai trouvé la description de quelques collègues modélistes ayant réalisé un TCD ( Ouragan ou Orage). Belles réalisations, mais pas toujours fonctionnelles, tout du moins en ce qui concerne la possibilité de réaliser l'enradiage d'un EDIC ou autres barges....
La description détaillée de la réalisation d'un semi-submersible le MIGHTY SERVANT 3 faite par Jean-Pierre Courvoisier sur Miniflotte.net m'a aidée pour certains choix techniques, bien qu'une différence importante existe entre les deux réalisations :
Un TCD garde une réserve de flottabilité importante au niveau le plus bas de ballastage ce qui n'est pas le cas des semi-submersible chargeant sur le pont.
Bien que cela puisse présenter un problème de flottaison par une résistance à la descente, l'Ouragan sera réalisé en bois ( Bordées sur couples). Pour lutter contre cela, c'est la quasi totalité de la coque qui servira de ballaste avec un stricte minimum de zones étanches. L'électronique ainsi que les batteries seront installés sur un pont intermédiaire (le pont château) au dessus du radier et donc au sec.
Pour lutter contre le mouvement de la masse liquide la zone de ballastage, qui se réalise sur 80% de la coque, est divisée en 20 compartiments soit 10 de chaque côté de la quille. L'entrée d'eau se fera par gravité (pas de pompes), l'évacuation réalisée par des pompes de circulation d'aquarium plus résistantes que les pompes à engrenage.
LE MODELE REDUIT
Réalisé au 1/100 bordées sur couples à partir des plans acquits auprès du Centre des Archives de l'Armement de Châtellerault. Ces plans sont remis sous forme de compact disque.
Il ne faut pas oublier également la richesse du descriptif et les nombreuses photos que l'on trouve sur quelques sites du net. Ces photos sont pratiques pour certains détails qui sont très mal rendus par les plans.
Il existe également un livre à consulter < TCD les transports de chalands de débarquementt > de Jean Moulin et Patrick Maurand édité par Marine édition sur lequel on trouve photos et renseignements.
Les Couples :
J'ai retenu le principe de 12 couples non compris le tableau arrière conformément aux compartiments « zones » décrits par la coupe longitudinale. La décomposition des couples sur les plans donne toutefois 20 couples, ce que je ne suivrais pas parce-que non nécessaire.
L’espacement entre couple est de 12 cm linéaire, sauf pour le couple cote 138 supporté par l’étrave, qui est éloigné de 6 cm du couple de la cote 132.
Les couples sont réalisés en CP qualité extérieure de 8mm.
Deux passages d'eau d'un diamètre de 12mm de chaque côté de la quille et sur chaque couple sont prévus afin de permettre le remplissage des zones ballasts. Cette disposition est prise pour réguler la mise en eau .
Un trou de Ø 13 mm est réalisé sur la partie hautes des couples de chaque côté afin de permettre les passages de câbles vers et en zone sèche.
La Quille :
Réalisée en CP qualité extérieure de 8 mm.
D’une hauteur de 5,9cm, elle supporte le radier. Le tableau arrière sera non traversant fixé par des profilés «L» laiton.
La découpe de passage des couples sera en partie pratiquée dans la quille qui présente la hauteur suffisante.
Les Baguettes :
Les baguettes sont découpées dans des plinthes en Ayou de 9mm d'épaisseur et de 2,4 mètres de longueur. On trouve ces plinthes en grande surface de bricolage.
La découpe est réalisée avec une scie circulaire de modéliste à laquelle, compte tenu de la longueur de coupe, un guide perso a été rajouté. Ce guide réalisé par un collègue sur la machine du club permet de tenir la plinthe et la baguette coupée.
L'épaisseur de baguette retenue est de 3mm.
Cette technique outre de présenter une petite économie permet de couper ses baguettes à la longueur voulue; dans le cas de cette réalisation 1,4 mètres. Le mètre restant sur la longueur sera utilisé pour la partie haute de la coque.
Photo du squelette :
Photo du début de la pose des baguettes avec vue des passages
- Sur le haut des couples le passage des câbles Ø 13 mm En bas et de chaque côté 2 trous de Ø 12 mm pour le passage de l'eau.
Avant la pose du pont avant réalisé en CP de 1,5 mm le compartiment sera rempli d'une mousse Polyester mono-composante assurant la réserve de flottabilité avant.
Cette mousse expansive sera coupée après solidification. Anoter que sur le bateau réel, cette zone reste également totalement étanche
Ponçage et masticage de la coque.
Avant d'aller plus loin, surtout la pose des éléments mécaniques, il est important de finir quelque peu la coque par un masticage en bouchant les interstices qui restent entre les baguette et les blocs de tilleul du bloc avant . Cette opération est réalisée avec un mastic polyester bateau.
Cette première étape terminée, l'intérieur de la coque est enduit de 2 couches de résine afin de la rendre imperméable à l'eau. Ne pas oublier que c'est la presque totalité de la coque qui va servir de ballast.
Un lit de résine est crée afin de mettre de niveau les orifices de passage de l'eau au niveau du fond. Il aurait été difficile de percer au niveau de la baguette pour une raison de solidité. Les compartiments des pompes et des sabords ne reçoivent pas de « lit » de résine afin de conserver le niveau le plus bas et donc de faciliter la vidange.
Cette couche de résine protégera le bois et participera à la solidité de l'ensemble qui recevra une quantité importante d'eau lors de l'enradiage.
Finition du Ponçage et couche d'impression extérieure
il reste encore du travail
Le Pont d'envol :
Réalisé en CP de 1,5 mm il supporte en particulier les plate formes du château, l'armement, tourelle baufor de 40 mm et le poste missile A.E Simbad, le mât de manœuvre, et j'espère trouver quelques hélicoptères au 1/100 pour animer.
Le pont Château :
Ce pont situé sous le pont d'envol sera réduit mais de dimension suffisante pour accueillir l'électronique et les batteries. Compte tenu de
l'emplacement des batteries en hauteur le choix se porte vers des LIPO plus légères que les NIMH.
Motorisation : (Schéma préalable à la réalisation).
Située sous le radier dans un espace réduit, ce qui justifie le choix des moteurs.
Pour éviter la création de compartiments étanches complets qui rendraient les manœuvres d'enradiage plus difficiles, deux « cabinets» sont réalisés en laiton. Les moteurs retenus sont des RE385 LN ( 12 volts 5pôles) de petite dimension mais possédant un couple intéressant et une vitesse de rotation adaptée.
Ces deux moteurs devraient être suffisants pour entraîner les hélices de Ǿ 35 mm et imprimer la vitesse nécessaire à l'Ouragan qui n'était pas un navire Rapide.
Schéma de réalisation
Motorisation en place.
Les gouvernails :
Ils sont au nombre de deux en arrière des deux lignes d'arbres.
Le servomoteur est situé dans l'espace existant entre la coque et le radier en zone K sous et dans le local de compactage.
Les gouvernails sont reliés au servomoteur par une tringlerie et des renvois.
La fixation des axes, réalisés maison, est faite par des passages de coque assurant une bonne étanchéité par l'intermédiaire d'un joint torique.
Cette étanchéité ne pouvait pas être obtenue par un simple tube car la hauteur sous radier est insuffisante .
Les passages de coque pour axe de 5 mm sont munis de bagues permettant d'assurer efficacement le guidage des axes des gouvernails.
Ces axes sont ramenés à 4,9 mm pour diminuer la résistance due au joint torique.
Une photo de l'ensemble de la commande des Gouvernails
Le mécanisme visible sur la photo n'est pas le mécanisme définitif d'ouverture de porte. Il sera décrit plus loin.
Il s'agit du moteur d'une des grues qui seront montées plus tard.
Gouvernail en place
Mécanisme d' ouverture Porte Arrière
Sur la photo, le fin de course côté tableau n'est pas encore posé.
Réalisation des Vannes
Mise en place des vannes.
Vannes type Boisseau commandées par un servomoteur dont la mise en place hors d'eau est ébauchée sur la gauche de la photo.
la pose des vannes devait être faite avant tous les tests de flottabilité et d'étanchéité.
Premier test de Flottaison.
A ce moment de la construction j'ai vérifié l'état de flottaison du modèle, porte arrière et vannes fermée. On peut constater sur la photo
que cela se passe pas trop mal. Compte tenu du château déporté 525 gr de plomb sont nécessaires pour amener l'Ouragan à la verticale.
Bien que tout soit loin d'être fini les fonctions propulsion et direction de l'Ouragan sont maintenant assurées.
Première navigation libre
Tous n'est pas terminé, mais la pression était trop forte de faire un essais en navigation réelle.
Pose du pont Roulant
Le pont roulant ne sera pas animé.
Une Alouette III est déjà venue se poser pour prendre l'air.
Première mise en place de lumières
Pour l'instant Led bleues HL de pont de Ø 3 mm montées en série/parallèle pour une économie de courant et
une moindre dissipation pour le régulateur. Les LED sont alimentées par le BEC (régulateur) lumière.
Je pense par la suite installer des projecteurs led pour éclairer le radier, ce qui sera du plus bel effet pour
les navigations en nocturne.
Vue de l'électronique de commande en 2018
Fonctions assurées par télécommande à cette date :
Propulsion, Direction, commande panneau, vannes et pompes. Corne de Brume
Réalisation des Grues
Schéma du corps de grue
Le corps de grue est réalisé à partir d'un tube PVC d'évacuation d'eau d'un diamètre extérieur de 32 mm.
Un ami modéliste, que je remercie au passage, possédant un tour de grande taille à grée les chanfreins
nécessaires à la fixation du moteur et de la grue sur le pont de l'ouragan.
Vue du Corps des Grues
La flèche de la grue.
Montée et descente de la flèche par vis sans fin entraînée par un micro moteur réducté. Fin de course de protection montés entre les montants.
Ce montage reprend à l'échelle le principe de la grue réelle d'une puissance de 30 tonnes.
Les mouvements sont commandés par des micros variateurs Thor 14.
Pompes de Vidange
en cours de réalisation.